
17 Juin Les interviews-café #1
Arnaud Voltan fut le 1er collaborateur à signer chez NGen. Il a apporté la première pierre à l’édifice de la société, aujourd’hui nous revenons avec lui sur son parcours et son année dans l’entreprise.
1 / Bonjour Arnaud ! Pourrais-tu nous parler un peu de ton parcours ?

« A vrai dire, j’ai un parcours plutôt atypique. J’ai d’abord fait une école d’ingénieur, un DUT puis une licence avant de me lancer dans un Master pro. Génie Industriel. Après mes études, je n’ai pas attendu le job parfait, j’ai pris ce qui se proposait à moi à ce moment-là, me permettant d’occuper différents postes et de découvrir. J’ai commencé en tant qu’ouvrier, en 3*8, dans des secteurs différents pour monter en compétences et évoluer en poste. Avant de rentrer chez NGen je venais de terminer un CDD de 18 mois en tant que technicien. J’avais travaillé sur des machines spéciales dans le secteur médical. Il y avait un CDI à la clé mais j’avais envie de sortir de ma zone de confort, de trouver quelque chose à la hauteur de mes études. »
2 / Et la mission sur laquelle tu travailles en ce moment ?
« Depuis le début de mon contrat chez NGen j’effectue des missions dans une PME qui fabrique des centres de tri de déchets en tous genres et qui grandit pas mal en ce moment. On peut recycler de plus en plus de choses et cette entreprise a été pionnière dans la valorisation des déchets plastiques. La société a récemment décroché un grand marché : le centre de tri pour l’île de la Réunion. C’est un projet immense, avec un très gros budget, qui comprendra plus de 160 machines. Ça fait déjà un an que l’on travaille dessus. J’ai rejoint le projet il y a deux semaines. En ce moment j’interviens après la première partie d’ingénierie. J’étudie toutes les parties étanches entre chaque machine, je fais de la conception 3D. Ça concerne deux tiers de la ligne, le but c’est qu’il y ait le moins de fuites possible.
J’étais le 1er consultant chez eux, je suis monté en compétences avec eux, en commençant par faire de la mise en plan puis des modifications 3D, et ensuite des installations de plus en plus importantes, pour finir dernièrement avec un projet sur six mois, une installation comprenant 35 machines dont je me suis occupé de A à Z. Ce projet concernait la valorisation des déchets plastiques qui sont broyés, puis utilisés comme combustibles pour chauffer les centrales des cimenteries. Pour ce projet j’ai travaillé avec le précurseur de ce procédé.
J’ai aussi été chargé de d’autres affaires, des commandes spéciales et urgentes comme par exemple sur une usine qui avait brûlé. Au total j’ai travaillé sur une dizaine de projets, dont celui sur 6 mois, où j’étais vraiment en autonomie totale.
Dès le départ, l’objectif était que je puisse monter en compétences, jusqu’à devenir ingénieur chargé de projet. Le chargé d’affaires développe tout en autonomie, il coordonne, il est l’interlocuteur du maçon, du charpentier, du client… C’est un métier très valorisant car très vaste. »
3/ Quelle est ton expérience avec les sociétés de conseil ?
« En sortant de l’école, je n’en avais jamais entendu parler, aucun professeur ne nous avait parlé du monde du conseil, seulement des postes d’ingénieurs fixes. Lorsque j’ai mis mon CV sur les sites spécialisés comme l’Apec, je n’ai été appelé presque que par des sociétés de conseil. C’était nouveau pour moi, j’étais tellement sollicité que j’en suis presque devenu méfiant. Au total j’ai dû réaliser une vingtaine d’entretiens avec des sociétés de conseil. »
4/ Et ta rencontre avec NGen ?
« Quand j’ai rencontré NGen, j’ai expliqué ma situation à Jonathan et Florian. Ils m’ont conseillé de rencontrer toutes les personnes qui m’avaient contacté, pour me faire mon idée, voir s’il y avait plus de feeling avec certaines sociétés qu’avec d’autres avant de faire mon choix. C’est ce que j’ai fait, et je les ai choisis eux !
Sur le fond, toutes les sociétés de conseil proposent la même chose, mais sur la forme c’est différent, la façon de driver, de manager, l’ambiance… Je l’ai senti dès les entretiens, et c’est comme ça que NGen s’est démarqué.
A ce moment-là, NGen était encore une toute petite structure, j’étais le 1er consultant à rejoindre l’équipe. J’ai fait le pari d’avancer avec eux, et aujourd’hui j’en suis très heureux. Je leur ai fait confiance dès le début, je savais qu’ils connaissaient le secteur. »
5/ Depuis, ta vision a-t-elle changé ? évolué ?
« Non et j’en suis très content. J’avais peur au niveau des relations humaines avec l’augmentation des effectifs, mais la communication avec Florian et Jonathan et d’ailleurs comme avec toute l’équipe est restée excellente. J’ai même régulièrement l’occasion de rencontrer les collègues d’à côté. Nous avons gardé ce côté familial, proche. Il y a aussi le Beer time, les vendredis. On sait que les bureaux sont ouverts, il n’y a pas d’obligation ou de rendez-vous. C’est vraiment un moment privilégié, et on a toujours la surprise de voir qui est là. Bien sûr, les collaborateurs qui sont aux alentours de Lyon ont plus souvent l’opportunité de passer dans les bureaux et de se voir, mais NGen organise aussi des soirées et événements où l’on a l’occasion de tous se retrouver. Et jusqu’à présent, tout le monde joue le jeu.
Quant à l’évolution de NGen, elle ne m’étonne pas, je savais que Florian et Jonathan allaient dans ce sens-là. Ils avaient fait un plan sur trois ans, avec pour pronostic d’avoir une quinzaine de personnes au bout d’un an et en Janvier 2019, nous étions 20. L’image de la société ne cesse de gagner en sérieux et en notoriété. J’ai même entendu autour de moi quelques compliments au sujet des autres consultants de NGen. »
6/ Qu’est-ce que tu penses du métier de consultant ?
« Je pense que le métier d’ingénieur évolue vers le consulting. Personnellement je n’ai été appelé que par des sociétés de conseil. Bien sûr, il y a des avantages et inconvénients. Il faut être mobile, savoir s’adapter à différents postes et environnements de travail, s’intégrer au sein des équipes. Mais à côté de ça, travailler sur différents postes et dans différents secteurs, permet aussi d’affiner son CV, de monter en compétences, de varier les missions, de toujours découvrir quelque chose de nouveau. »
Merci beaucoup Arnaud d’avoir partagé ton expérience avec nous !