INSIDE NGEN #2

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INSIDE NGEN #2

Retour d’expérience : réaliser son stage de fin d’étude en période de confinement.

En cette année 2020 et cette période d’épidémie due au Covid-19, j’ai voulu me pencher sur l’expérience d’un stage de fin d’étude en confinement. C’est une situation particulière rencontrée par les étudiants, qui marquera la fin de leurs parcours de formation universitaire.

Un stage de fin d’étude c’est une opportunité, l’occasion d’expérimenter pendant 6 mois le monde du travail en intégrant une entreprise. C’est aussi le moment de se lancer certains défis personnels pour rendre cette expérience encore plus enrichissante. Pour moi le défi personnel consistait à quitter ma ville. Née à Nîmes, je ne me suis jamais installée plus loin que Montpellier et ce stage de fin d’étude représentait l’occasion de le faire. J’ai alors trouvé l’offre d’emploi publié par NGen qui m’a semblé intéressante et qui surtout répondait à mes attentes pour développer mes compétences dans le domaine du recrutement.

Il fallait maintenant trouver un logement, ce qui n’a pas été évident avec la distance. J’ai fini par trouver un petit appartement meublé, assez proche des bureaux pour pouvoir m’y rendre à pied ou prendre le métro si besoin. Il ne me restait plus qu’à attendre que tout puisse enfin commencer.

Le samedi 7 mars, c’est le moment d’arriver à Lyon. Je prends deux jours pour emménager correctement, prendre mes premières marques et intégrer NGen lundi. Tout se passe très bien, l’accueil est super, tout est prêt pour que je puisse commencer dans les meilleures conditions. Je me familiarise avec les outils (mails, jobboards, logiciels internes…) et j’assiste à des premiers entretiens. L’idée c’est que la première semaine je puisse observer, pour ensuite participer activement à des entretiens et faire part de mes remarques à mes supérieurs.

A cette époque la situation sanitaire était déjà délicate, beaucoup de mesures barrières avaient été mises en place. Il fallait garder des distances, ne pas se faire la bise entre collègues et ne pas serrer la main aux candidats. Rencontrer de nouvelles personnes en gardant ça en tête est assez particulier.

Et puis le lundi 16 mars c’est annoncé, le confinement débute le lendemain. Me voilà donc de retour à la case départ, dans ma chambre, chez mes parents, à Nîmes. Je me retrouve donc devant mon bureau, celui que j’ai bien connu pendant le collège, le lycée, la fac, mais maintenant c’est mon environnement professionnel.

Une semaine dans une entreprise c’est peu, j’ai eu l’occasion d’apprendre certaines choses, de poser quelques questions mais il reste encore tout à faire. Le fonctionnement qui avait été mis en place ne peut plus être suivi, mais je ne suis pas non plus capable d’être en totale autonomie. Il faut trouver des solutions alternatives, de nouveaux outils pour me permettre d’assister encore à des entretiens avant de mener moi-même des entretiens par Skype.

La difficulté est aussi dans la distance, les responsables ne sont plus à côté et en cas de question il faut oser prendre son téléphone et ne pas avoir peur de déranger. Ils sont tous complètement disponibles et c’est important pour pouvoir garder un cadre professionnel dans cette situation, de sentir qu’on n’est pas seul. Tous les matins on se retrouve en visio pour une réunion qui permet de planifier la journée. Chacun parle de ce qu’il a fait la veille et de ce qu’il va faire aujourd’hui, de ses objectifs. Cela permet de s’assurer de bien se mettre au travail et de bien comprendre qu’on ne fait pas tout ça dans le vide, qu’il y a toujours un suivi derrière. On peut aussi en profiter pour aborder des difficultés qu’on aurait pu rencontrer et avoir des conseils.

Les premiers temps de télétravail sont assez stressants, ça demande une prise d’autonomie beaucoup plus rapide que ce qui avait été imaginé. On a peur de mal faire et de n’avoir personne à côté pour justement nous dire quand c’est le cas et comment s’améliorer. Au fil des jours et des semaines on arrive à trouver son rythme et à constater que le travail peut être fait normalement, même à distance.

Ce qui est aussi très bien c’est que malgré cette distance on arrive à garder des moments pour se retrouver, pendant des afterworks Teams, pour discuter d’autre chose que le travail ou pour faire des jeux comme le Pictionary par exemple. En temps de confinement où on ne peut voir personne, c’est assez important je trouve.

J’ai pu continuer mon stage malgré le confinement et ça a été quelque chose de très bénéfique, parce que clôturer toutes ces années d’études en ne pouvant pas profiter d’une expérience professionnelle c’est assez frustrant. Au-delà d’une simple expérience professionnelle, j’ai aussi pu connaitre le télétravail. C’est quelque chose qui demande de l’organisation et surtout de savoir résister aux tentations qu’il peut y avoir dans une maison (télévision, ordinateurs), mais quand on sait travailler en autonomie on peut facilement s’y retrouver. On peut aller à son rythme et organiser ses journées un peu comme on le veut au niveau des horaires, en prenant en compte les impératifs bien sûr.

Avec ces mesures de confinement beaucoup de salariés se sont retrouvés en télétravail et ont apprécié cette expérience. Les entreprises seront peut-être amenées à réfléchir à quelques adaptations en ce sens au moment du déconfinement, pour permettre de conserver une certaine distanciation sociale.

Julie AROUI